La fertilisation azotobactérienne - AZB, est une forme de fertilisation raisonnée en agriculture durable. Elle peut être accomplie simplement, sans inoculation, à l'aide de composés chimiotactiques. Comment est-ce possible ; https://lnkd.in/esFWWRu3, ou encore https://lnkd.in/eJqsCSZr. Polyor SAS intégrera prochainement AZB à son approche AgroNum (www.polyor.fr). A suivre.
#fertilisationraisonnée
La fertilisation azotobactérienne nécessite (i) des outils de diagnostic du potentiel azotobactérien et (ii) l’augmentation du nombre d’azotobactéries en proximité des résidus de culture cellulosiques au sol (RCS) après enfouissement. A ce jour cette augmentation a surtout été menée par l’inoculation des RCS avant leur enfouissement avec des biomasses azotobactériennes endogènes (Claude et Fillion 2004 ; FR2833016 (A1)). Or, cette approche à la fertilisation azotobactérienne est problématiques du fait de sa logistique industrielle et agronomique impliquant le prélèvement d’échantillons de sols, l’obtention de souches azotobactériennes et leur production, ainsi que leurs formulation, conditionnement et acheminement.
Il existe pourtant une alternative, objet de la présente invention. En effet, si nous pouvions favoriser la migration chimiotaxique d’une partie des azotobactéries indigènes déjà présentes dans le sol vers la résidusphère (RDS ; i.e. environ 3 à 4 mm de part et d’autre des brins de résidus de culture cellulosiques après enfouissement) nous pourrions, en principe, s’attendre au même effet bioaugmentatif qu’apporte la susdite inoculation desdits résidus de culture au sol.